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Reconnaissance au travail: l'oxygène de votre équipe

5 septembre 2025 par
Reconnaissance au travail: l'oxygène de votre équipe
BeauBOULOT, Anaïs

La reconnaissance au travail est trop souvent réduite à une affaire de “merci” ou de primes. En réalité, c’est un levier organisationnel majeur : moteur d’engagement, facteur de fidélisation et bouclier contre les risques psychosociaux. Pour les DG, DRH et managers, intégrer la reconnaissance n’est pas un supplément d’âme : c’est un enjeu stratégique.


Une culture encore trop orientée “sanction”

Dans beaucoup d’organisations, on valorise surtout les résultats chiffrés: Objectifs atteints ? Prime. Succès majeur ? Promotion. On oublie pourtant de valoriser les efforts, les idées et l’énergie mise au quotidien.

Ce biais vient d’une culture managériale héritée : on corrige, on sanctionne mais on oublie de dire “bravo”. Résultat : démotivation et discours en coulisses :

« Je fais le strict minimum »

« Mon entreprise ne voit pas ce que je donne »

Ce sont autant de signaux faibles qui précèdent bien souvent un départ.


Reconnaissance : 4 dimensions complémentaires

  1. Existentielle : considérer la personne avant le rôle, en la respectant, en l'écoutant et en lui démontrant de l'attention.
  2. Résultats : mettre en avant les réussites, individuellement et collectivement, de façon claire et équitable.
  3. Efforts : reconnaître l’investissement, même sans succès immédiat, et encourager l’audace et les actions
  4. Compétences : valoriser les talents, les postures et les savoir-faire transférables.

Les entreprises performantes savent jongler entre ces 4 dimensions.


Un enjeu stratégique

  • Motivation & performance : selon Deloitte, un système de reconnaissance efficace multiplie l’engagement par 14.
  • Fidélisation : le manque de reconnaissance est la 1ère cause de départ volontaire.
  • Prévention RPS : l’ANACT souligne que c’est le facteur numéro un de souffrance au travail.
  • Culture d’entreprise : la reconnaissance diffuse crée cohésion et performance collective.


Le rôle clé des dirigeants et managers

La reconnaissance n’a pas besoin d’un plan d’action XXL pour exister. Ce qui fait la différence, c’est la fréquence, la sincérité et la simplicité des gestes du quotidien :

  • Des feedbacks réguliers et authentiques : pas une fois par an, mais au fil de l’eau, courts, sincères et constructifs.
  • De la visibilité donnée aux réussites : un mot en réunion, un mail partagé à tous, une mise en lumière devant un client.
  • Une compétence à développer : reconnaître n’est pas flatter. C’est savoir nommer précisément ce qui a été utile et impactant. Et oui, ça s’apprend!
  • Une culture partagée : la reconnaissance ne doit pas rester verticale. Elle doit circuler entre pairs, équipes et services.

 



Conclusion

Investir dans la reconnaissance, c’est investir dans la durabilité de l’engagement. Elle coûte peu mais son absence coûte cher : turnover, absentéisme et désengagement.


Dirigeants, DRH, managers : la reconnaissance n’est pas un outil RH, c’est un pilier stratégique.


💡 Astuce : lors de votre prochaine moment en équipe, reconnaissez publiquement un geste ou une initiative marquante.

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